La fin du cuirrassé japonais Yamato
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Le Yamato avait été touché dès le début de l’action par une torpille et deux bombes. Cela n’avait pas ralenti son allure et ses canons antiaériens avaient abattu une douzaine d’avions. Trois quarts d’heure après, la deuxième vague avait attaqué le mastodonte avec l’ordre formel d’en venir à bout. Pendant une demi-heure plus de cent bombardiers en piqué et autant d’avions torpilleurs l’assaillirent, venant de tous les points de l’horizon. Trois nouvelles bombes tombèrent et le tir des pièces fut bientôt ralenti par les incendies qui ravageaient le pont et les superstructures.
cuirrassé japonais yamato
Plusieurs vagues d’avions arrivèrent alors pour l’hallali. Neuf torpilles firent but à bâbord et le navire prit bientôt 30 degrés de gîte. Dès lors les catastrophes se succédèrent. Quelques obus de 450 mm roulèrent hors d’une chambre de distribution et explosèrent en rebondissant dans les entreponts défoncés. Tous les efforts pour redresser le navire étant demeurés vains, les cloisons étanches ébranlées cédèrent les une après les autres.
la fin du yamato
Lorsque le chavirement devint imminent, l’amiral Ito appela sur sa passerelle les rares officiers survivants et prononça quelques paroles d’adieu. Il lui fallait se cramponner à la rambarde pour se maintenir sur ses pieds. Le contre-amiral Ariga, commandant du navire, dut l’aider à remonter le plancher presque vertical pour parvenir jusqu’à sa chambre de veille et s’y enfermer. Ariga 1ui-même se fit attacher par son ordonnance à un montant de l’abri de navigation et salua ses officiers en leur souhaitant bonne chance. Quelques secondes après cette séparation pathétique, Je groupe était projeté à la mer par une explosion interne et le grand navire chavira brusquement.
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Bataille de Midway